LE SUJET

« Marcher

ne pas fuir l’existence

la chercher

dans la jeune pousse de primevère

la rosée des colchiques

suivre le chemin du visible

et atteindre l’invisible

au cœur

de son cœur... »

 

 

ARGUMENTAIRE

Ce nouveau livre de Dominique Chipot révèle un autre versant de son cheminement poétique,

car il s'écarte des « trois lignes » (haïku, senryû et tercet) pour la première fois.

Il leur préfère de brèves poésies, mais cherche également à marier les genres pour leur donner une autre dimension.

 

 

L’AUTEUR

Dominique Chipot, né dans les Vosges à Eloyes, en juillet 1958, exerce un métier exigeant rigueur, méthode et organisation. Ressentant le besoin d'exprimer sa créativité par ailleurs, il a choisi de pratiquer la photographie, en dilettante et autodidacte, privilégiant les prises de vue de détails insolites ou graphiques. Également attiré par la littérature japonaise, il découvre le haïku dans le roman de Sôseki Oreiller d’herbe et le tanka dans celui de Yoshikawa Parfaite lumière. De ces deux lectures est née sa passion pour la poésie brève japonaise. Il ne cesse depuis de promouvoir le haïku. Retraçant son histoire déjà centenaire ; révélant les techniques d'écriture tout en invitant chacun à les dépasser ; fondant des périodiques spécialisés ; animant un groupe d'écritures à Nancy ; créant une pièce de théâtre ; adaptant en français les haïkus japonais traduits par Makoto Kemmoku. Sa bibliographie en témoigne.

 

 

L’ILLUSTRATEUR

« Ma sensibilité au monde passe avant tout par la vue et les images. »

Alexia Calvet est née en 1989 à l’Île de la Réunion.

Après un brevet de technicien supérieur en communication visuelle où elle apprend à créer dans les domaines du graphisme,

de l’édition et de la publicité qui constituent une première approche du dessin et du visuel, elle suit à la faculté de Lyon2 le cursus d’art du spectacle en spécialité cinéma.

Elle est alors sensibilisée à la Recherche universitaire, à l’histoire de cet art mais surtout à l’étude et à l’analyse de la puissance des images au travers des théories sur le figural, qui marquera son parcours.

Elle s’initie également à la réalisation de courts métrages avec notamment Udgam.

Ce film relate son premier voyage en Inde, un choc, qui nourrira grandement tout son travail.

Elle souhaite après cette riche expérience revenir à une pratique du dessin. C’est pourquoi elle intègre l’Ecole Emile Cohl de Lyon.